lundi 13 juillet 2015

Résidence-exposition "tam-tam show project" (Sète)

Résidence/exposition – art contemporain
Un projet curatorial de Chrystelle Desbordes




tam-tam show project

« Le monde est tout ce qui a lieu. », Ludwig Wittgenstein

À l'égal d'une galerie, un espace de travail est offert à chacun des artistes invités en résidence, avec ses contraintes et ses qualités propres, comme tout espace de production/exposition. Volet après volet, l'exposition collective se construit, rendant compte de pratiques artistiques contemporaines et de leur relation au monde.
Pour ses qualités de mobilité et d'économie, sa possibilité d'offrir deux espaces emboités fermés qui peuvent se désolidariser et s'ouvrir, son histoire, son nom, son look de piédestal pop ou de colonne sans fin modulaire, ses murs opaques ou transparents, colorés ou quasi invisibles, le tabouret TAM- TAM devient ici l'espace de travail à la fois unique et multiple à expérimenter, comme le véhicule de « Temporary Art Masterpieces ».

Le tabouret TAM TAM devient le lieu d'expérimentations artistiques, le prétexte à exposer des oeuvres contemporaines pour les donner à voir à un public spécialiste comme non-spécialiste, l'espace de nouvelles stratégies de monstration de l'art contemporain, en partie héritier de « l'état d'esprit Fluxus ». Son nom renvoie à une communication non verbale, à un rythme musical, à un échange entre l'émetteur et le récepteur, entre l'artiste et le spectateur.
Le TAM-TAM Show peut facilement aller à la rencontre des publics, emprunter de nombreuses voies de circulation et de moyens de locomotion, changer de contexte, composer des micro-actions au cœur de la cité. Par là, le TAM-TAM Show est une aire de jeu, tout à la fois ludique et politique, dont les règles s'établissent au hasard des rencontres, des désirs.

Le tabouret TAM TAM, crée en 1968 par Henry Massonet (pour les pêcheurs) est rapidement devenu un objet mythique du design domestique des années 1970. Dans sa version « Krystal », en particulier, avec ses qualités d'open- space minimaliste, de transparence spatiale, de monochromie, il rappelle, de façon critique, le "white cube". Icône du design low & tech, l'objet, dans ce nouveau contexte, met également en abîme, avec humour, la perméabilité actuelle et problématique de l'art contemporain et du design.


Vues de l'exposition aux ateliers Victor Hugo, 11.07.2015













Les artistes en résidence

De haut en bas : Sébastien Taillefer, Laurence Broydé, Christophe Bruno, Agnès Rosse, Marianne Plo



L'événement a donné lieu à l'édition d'un livret de l'exposition :  

photos © Chrystelle Desbordes